TRUCKNET - MAGAZINE NUMÉRIQUE- décembre 2020

Le résultat du Sommet de la CCNUCC à Paris en 2015 (COP21) a été l’approbation de l’Accord de Paris historique dans lequel les pays du monde se sont engagés, entre autres, à réduire considérablement les émissions mondiales de GES. Un levier clé dans les stratégies pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris est de passer de l’utilisation des combustibles fossiles aux énergies renouvelables, y compris l’ énergie nucléaire, et de progresser vers des économies moins énergivores. Il va sans dire que le secteur des transports génère une part importante des émissions de GES. Les expéditeurs et les transporteurs ont beaucoup à prendre en compte ces facteurs dans la mesure où ils visent à diversifier leur combinaison de sources d’énergie pour le transport. C’est un exercice d’équilibrage qui nécessite de peser de nombreux facteurs tels que l’investissement en capital, le coût de la consommation d’énergie, les infrastructures disponibles et les objectifs de développement durable individuels. Nous divisons les moteurs à combustion interne en deux catégories: source de carburant unique (la plus courante) et source multi-carburant. Nous utilisons ici des véhicules électriques à batterie, solaire, biocarburant (biodiesel, bioalcool, éthanol, charbon de bois, gaz naturel comprimé etc.). Systèmes d’alimentation complets et peut fonctionner avec l’un ou l’autre des carburants. (par exemple gaz + liquide, gaz + gaz, liquide + liquide). Le carburant flexible, connu sous le nom de flex-fuel / flexifuel en Europe ou flex au Brésil, est utilisé dans les véhicules équipés d’un moteur à combustion interne conçu pour fonctionner avec plus d’un type de carburant. Les véhicules à carburant flexible les plus courants sur le marché utilisent un mélange d’essence et jusqu’à 83% d’éthanol. Quelle est la vraie réponse aux carburants alternatifs? On peut parler de 3 catégories d’alternatives aux carburants fossiles pour le transport: les biocarburants, les e-carburants, les carburants solaires. Ces carburants à faible teneur en carbone réduisent considérablement la quantité d’ émissions de CO2 dans l’atmosphère. Les biocarburants, produits à partir de la biomasse, sont déjà disponibles. Les exemples incluent l’ éthanol fabriqué à partir de canne à sucre, de maïs, de sorgho et de biodiesel à base d’huiles végétales et de graisses animales liquides. Ces carburants appartiennent à une classe d’énergies renouvelables, moins toxiques et beaucoup plus durables que les carburants fossiles conventionnels, qui peuvent réduire les émissions dans le secteur des transports. Bien sûr, il existe des défis, tels que la difficulté d’utiliser le biodiesel à froid, car il provoque une cristallisation et a tendance à se gélifier (geler), ce qui pourrait causer de graves dommages au moteur d’un camion. Comme mentionné ci-dessus, le gaz naturel comprimé et liquéfié 28

RkJQdWJsaXNoZXIy MjgzNzA=